Dérive sécuritaire : le gouvernement fédéral fait preuve d’abus de pouvoir.
Il y a lieu de contester ces mesures qui constituent une atteinte au droit légitime d’une personne à la protection de ses renseignements personnels et au respect de sa vie privée.

« Les directeurs, les employés et — bientôt — tous les collaborateurs de l’Office national du film (ONF) devront se soumettre à une enquête de crédit et fournir leurs empreintes digitales pour pouvoir travailler au sein de l’agence culturelle fédérale, a appris Le Devoir. » […] L’implantation des nouvelles normes, et surtout la manière dont elle se déroule, dérange l’Institut professionnel de la fonction publique (IPFP), dont les membres sont les professionnels de l’ONF, comme les techniciens, les curateurs ou les agents de commerce. « Il n’y a eu aucune consultation, on a été pris par surprise, a dénoncé le conseiller juridique Martin Ranger. Nous, on a déposé un contrôle judiciaire sur la norme elle-même. On prétend qu’elle viole la Charte et la Loi sur la protection des renseignements personnels. »« *

*Source : Le Devoir