L’AJP se voit particulièrement préoccupée par l’affirmation du Président de la Commission d’accès à l’information du Québec quant au fait qu’il est compréhensible que le politique puisse vouloir protéger des documents ou de l’information lorsqu’il s’agit de sujets «chauds». Cette pratique irait à l’encontre même des objectifs de la la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et risque de porter atteinte à ce droit des citoyen-e-s et organismes.

«S’il a dit comprendre les inquiétudes des journalistes quant à l’ingérence politique dans l’accès à l’information, Jean Chartier a néanmoins affirmé qu’il pouvait « comprendre l’intérêt politique, parfois, de protéger des documents et des informations ». Selon lui, il serait « hypocrite » et « dangereux » de dresser un mur entre les élus et les responsables de l’accès aux documents publics. « Il faudrait aller faire des enquêtes dans un cabinet, sur les interventions possibles du monde politique dans le traitement des demandes d’accès. Je pense qu’on s’engage dans une chasse aux sorcières qui n’est pas pertinente », a-t-il plaidé.»*

*Source : Le Devoir