L’A.J.P. dénonce fermement ce type de situation encore trop fréquente au Québec et vous rappelle que vous pouvez recourir aux comités logement de votre zone pour plus d’information sur les droits des locataires et sur les recours judiciaires offerts.

« Malgré cela, l’odeur de moisissure est perceptible quand on pénètre dans la cuisine. Dans les coins de la pièce, des pièges collants pour la vermine ont capturé de nombreux cafards. « C’est là que j’ai attrapé un rat la dernière fois », révèle la locataire en pointant un piège à côté du réfrigérateur. La zone du plafond réparée commence visiblement à s’effriter.

De l’eau coule de la fenêtre mal isolée pendant l’hiver, les murs sont en mauvais état et les planchers parsemés de moisissure. C’est sans compter la porte d’entrée qui ne se ferme plus correctement. « Je ne me sens pas en sécurité. Quand je sors, je vérifie plusieurs fois, mais souvent, elle ne se barre pas bien », déplore-t-elle encore.

« Chaque fois que je les appelle pour un problème, on me dit d’attendre deux semaines, et chaque fois, on ne vient pas », raconte la femme. Depuis quelques jours, chaque ampoule qu’elle visse au plafond de sa chambre est aussitôt grillée. Elle n’a même pas tenté d’appeler le locateur. « S’il ne fait rien pour les toilettes depuis deux ans, il ne va rien faire là non plus. » »

*Source : La Presse