L’Association des juristes progressistes publie aujourd’hui un texte d’analyse sur les fondements historiques et juridiques de la grève étudiante.

Dans ce texte, l’AJP souligne que la grève étudiante bénéficie d’une reconnaissance historique au sein de la société québécoise, soutient qu’elle a également des assises législatives et contractuelles, et qu’elle est ancrée dans l’exercice des libertés fondamentales d’association et d’expression.

L’AJP fait également une analyse critique de la « judiciarisation » qui a caractérisé la grève étudiante de 2012.

Finalement, l’AJP soumet que le seul encadrement souhaitable serait un qui permettrait d’éviter le recours aux injonctions qui, selon elle, ont heurté de plein fouet le système de démocratie directe qui existe au sein du mouvement étudiant et qui est reconnu par la plupart des institutions d’enseignement post-secondaire.

Finalement, l’AJP rappelle que seul le mouvement étudiant, qui puise sa légitimité dans son rapport direct avec la base, peut décider de son avenir et des moyens de pression qu’il désire utiliser.

Le texte a été rédigé par un comité composé d’avocat(e)s, professeurs en droit et autres juristes avec l’apport d’un politologue spécialisé dans l’étude du mouvement étudiant québécois.

Renseignements :
Sibel Ataoğul 514 704-4924
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